Gabon
Zones économiques
Econews

Accueil > Actualités > Décès de Nelson Mandela : L’hommage du Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima  
 

Décès de Nelson Mandela : L’hommage du Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima

Logo

Répondant à chaud, le 6 décembre 2013, aux questions de Gabon Télévision dès l’annonce du décès de l’ancien président Sud-Africain, Nelson Mandela, le Premier ministre, Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima a salué en l’homme, l’image d’un lutteur infatigable pour la cause d’une paix mutuelle.


Je crois que comme tout le monde, même si on y était préparé du fait que depuis plusieurs mois, la santé de Nelson Mandela était un sujet de préoccupation, l’annonce de son décès a fini par surprendre, puisqu’on était habitué à le voir vaincre tous les combats. Mais celui-là a été plus rude que les autres et je suis évidemment très affecté parce qu’au fond, l’Afrique du Sud a perdu quelqu’un.


Cependant, je devrais dire que l’Afrique toute entière et le monde en général a perdu quelqu’un en raison des valeurs très importantes qu’il incarnait. Au premier rang desquelles, la conviction, l’attachement à des principes cardinaux et la détermination à agir toujours en vue de faire triompher ses idées. Donc, nous avons tous perdu quelqu’un et je suis affecté pour ça.


Quant aux relations particulières qu’il entretenait avec feu le Président Omar Bongo Ondimba, nous avons tous observé lorsque le régime s’est libéralisé et que Mandela est sorti de prison, son premier voyage à l’extérieur a été le Gabon. Cela indique la qualité des relations qu’il entretenait avec le défunt président. Cela témoigne aussi de l’amitié que le peuple gabonais a toujours entretenue avec celui d’Afrique du Sud. Je pense donc que la perte qui est aujourd’hui enregistrée en Afrique du Sud est celle de l’ensemble des gabonais.


Pour la leçon que nous laisse cette icône de la paix, un aspect particulier me tient à cœur. Je suis convaincu que la plus grande démonstration que Mandela a faite à tout le peuple d’Afrique du Sud et au monde tout entier c’est cette capacité à ouvrir et à entretenir le dialogue y compris avec les gens qui étaient à un moment donné, ses pires adversaires.


La leçon, c’est que dans un pays qui veut progresser, il faut savoir ouvrir et entretenir le dialogue ; savoir discuter entre les parties même en cas de désaccords et ce, de façon à trouver une solution qui soit profitable à toutes les parties. Je pense que c’est une leçon que nous devons retenir parce qu’elle donne une orientation très forte à l’ensemble de la démarche humaine. On voit que les pays qui sont allés dans l’affrontement et la confrontation violente n’ont pas trouver de solutions escomptées. Donc, je tiens ici à souligner cela comme étant une leçon que je retiendrai de cet homme entré définitivement dans l’histoire.

Modifié : 19 / 12 / 2013

Nos partenaires
Previous
Next